Entrepreneurs des territoires – Aout 2016

FAUX SEMIS : L’ALLIÉ POUR LUTTER CONTRE LA RÉSISTANCE

Capture d’écran 2016-08-19 à 14.13.13

Capture d’écran 2016-08-19 à 14.13.17

Capture d’écran 2016-08-19 à 14.13.23

La France Agricole – 22 Février 2015 – Un robot en vedette

Cette année au SIMA, la robotisation est en vedette avec une innovation française : le robot Anatis de Carré.

Pleinchamp – 17 Février – Le SIMA, le salon des machines agricoles, l’autre salon de l’agriculture

Le Sima, salon international des machines agricoles, se tiendra comme tous les deux ans en parallèle du salon de l’agriculture à Villepinte, au nord de Paris, avec son lot d’innovations, de la cabine avec vue XXL …au robot qui désherbe tout seul.

Anatis Carré - Naio_009

Article paru dans le magazine Paysan Breton

Le passage au désherbage mécanique

Dans le cadre du programme agricole sur les bassins versants du Leff et du Trieux, le SMEGA (Syndicat mixte environnemental du Goëlo et de l’Argoat) souhaite promouvoir les différents outils de désherbage mécanique permettant de limiter l’usage des herbicides. Cette année une dizaine d’agriculteurs volontaires teste le désherbage mécanique du maïs sur les communes de Goudelin, Plouisy, Pommerit-le-Vicomte, Squiffiec, Ploumagoar, Le Merzer, Grâces.
12 parcelles sont suivies chez 11 agriculteurs, dont 2 en précédent maïs, 4 en précédent céréales, 5 en précédent prairie. Soit au total une quarantaine d’ha sur lesquels  l’itinéraire testé dans la majorité des cas  a été 2 passages de houe et 1 passage de bineuse.  Sur 12 parcelles, 8 ont été rattrapées en chimique. Le climat (3 parcelles), les rotations courtes (3 parcelles) et le semis précoce du maïs (3 parcelles) ont favorisé le développement des adventices à des stades clés et ont contraint les agriculteurs concernés à rattraper chimiquement leurs parcelles. Une préparation insuffisante du sol (faux semis, limitation des mottes par roulage) a également pu favoriser la levée d’adventices.

110708ed223

Le binage, un allié de poids aux désherbants chimiques

Le binage s’affiche comme une solution intéressante dans bon nombre de parcelles pour venir à bout d’adventices plus ou moins difficiles à détruire. Deux impératifs toutefois : que le sol soit sec lors du passage de la bineuse et que les adventices ne soient pas trop développées. L’idéal est également d’intervenir en comptant sur une météo séchante les jours qui suivent, afin d’éviter tout phénomène de repiquage des plantules. Le stade de passage optimum de la bineuse pour combiner faisabilité, sélectivité et efficacité se situe entre 2 et 5 paires de feuilles pour le tournesol. Les bineuses et les systèmes de guidages les plus récents permettent des débits de chantier compris entre 2 à 6 ha à l’heure. Les performances du binage varient de 50 à 100 % sur dicotylédones. L’efficacité est comparable sur graminées mais les résultats sont plus aléatoires. Un moyen d’affaiblir les adventices Si l’efficacité du binage en pourcentage de destruction est parfois jugée moyenne, il ne faut pas oublier que les adventices restantes sont affaiblies, handicapant dès lors leur croissance ultérieure. Le binage peut bien entendu s’envisager seul en solution de rattrapage. Mais il reste également très usité dans le cadre d’un désherbage mixte : désherbage chimique sur le rang et binage sur l’inter-rang. Cette technique est possible sur toutes les parcelles cultivées avec un inter-rang large (idéal à partir de 45 cm). Plus l’écartement est important, plus la quantité d’herbicides utilisée sera réduite : un atout non négligeable à l’heure où la pression environnementale se fait de plus en plus forte. Pour le tournesol par exemple, environ un tiers de la surface est traité : 20 cm pour un écartement de 60 cm. Ce qui permet une économie de deux tiers d’herbicides et l’utilisation d’un produit haut de gamme si besoin. L’autre atout de cette technique mixte est de pouvoir raisonner l’intervention de post-levée. En effet, si la propreté de la parcelle est jugée correcte, le binage sera, lui, jugé inutile. Autres techniques de désherbage mécanique Quelle que soit la technique de désherbage mécanique retenue, celle-ci doit se préparer dès le semis. La herse étrille s’avère très efficace et agressive contre les jeunes plantules. Elle présente plusieurs avantages dont celui d’un débit de chantier important grâce à une largeur de travail conséquente (12 m de large, voire 24 m) et une vitesse de passage élevée (4 à 8 km/h). Le sol doit être suffisamment sec en surface pour que les adventices dessèchent rapidement après le passage de l’outil. Composée de roues dentées qui frappent le sol à haute vitesse et arrachent les adventices, la houe rotative désherbe toute la surface du sol, sans contrainte d’écartement de semis. Malgré une largeur inférieure à la herse (de 4,70 m à 6 m en général, voire 9 m), la houe permet des débits de chantiers élevés grâce à une grande vitesse de passage (15 à 18 km/h). L’utilisation de la houe est possible après un passage pluvieux dès lors que la terre ne colle plus aux roues du tracteur. Son coût reste le principal frein.

Pas de commentaire

Les commentaires sont fermés.

Inscription à la newsletter